Thomas BLANC, adorateur plus qu’artiste
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Voilà quelques mois maintenant que nous avons pu découvrir la première production studio et en solo de Thomas BLANC, jusque-là surtout connu grâce aux groupes Karisma et Les Enflammés…
Produit par son propre label, Ark Prod, qui soutien parallèlement d’autres artistes prometteurs tel que Jean-Marc SOLAZ ou Estelle, « Je m’incline » se veut être un album de louange francophone, fraîche et authentique.
Loin donc les sons groove, funk et soul que l’on connaissait de lui, désormais, ce sont des compostions plus intimistes et profondes, certainement plus en lien avec les besoins que peut ressentir l’Eglise, selon les mots recueillis auprès de cet artiste confirmé.
Interview.
YM: Comment est né cette idée d’évoluer également seul dans la musique?
Thomas BLANC: Ça m’a souvent travaillé en réalité… mais pris dans l’actualité intensive du groupe Karisma, je n’ai jamais réussi à la mettre en place faute de temps, et c’est normal. Mais après avoir pu parler avec Luc DUMONT, rencontré à l’occasion de la seconde édition des Enflammés, j’ai réalisé que c’était maintenant le bon moment.
YM: Qu’on soit rassuré, ce nouveau chapitre ne veut pas nécessairement signifier un clap de fin pour Karisma, non?
Thomas BLANC: Non, ce n’est pas fini! (rires) C’est juste impossible de tout faire au même moment! Et on a même déjà des compositions ou des morceaux en cours de création alors ça va bien continuer. On pourrait dire qu’il s’agit de deux trajets parallèles qui trouveront parfaitement leur place au bon moment et qui pourront donc évoluer à leur manière, chacun à son tour…
YM: Très bien. Revenons à ton album solo, dans quel état d’esprit étais-tu lors de l’écriture puis de l’enregistrement de tes nouvelles compositions?
Thomas BLANC: Ah, c’est intéressant… En fait, j’ai tout simplement prié et j’ai ressenti profondément en moi que Dieu voulait que je dévoile mon caractère dans mes compositions, ce que je ressens, ce qu’il a semé en moi. Il m’a fallu fouiller et trouver ce qu’Il voulait que je transmette. Ce n’est jamais chose simple et facile, car ça touche à l’intime, mais c’est nécessaire, surtout quand il s’agit de la louange. Il fallait que ça reflète ma foi en Lui.
YM: Finalement, qu’est-ce qui te motive dans la musique chrétienne francophone?
Thomas BLANC: Pour être honnête, j’aime aussi la musique anglophone traduite, comme Martin SMITH ouHillsong, car il y a une culture propre aux pays qu’ils représentent, et cette influence est importante. Mais dans le même temps, cela ne peut pas suffire pour impacter puissamment notre pays. Nous devons aussi puiser dans notre propre culture, notre langue et notre terre; être nous-même. C’est compréhensible?
YM: Oui, pour faire court, la musique chrétienne francophone a besoin d’avoir sa propre identité si elle veut servir la Francophonie. Dernière question Thomas, si tu ne devais choisir qu’un seul morceau sur les 11 titres présents sur l’album, lequel choisirais-tu, et pourquoi?
Thomas BLANC: C’est dur ça! Il y en a presque deux, mais un c’est dur! Alors tant pis, je donne les deux. J’ai envie de crier au monde que je sais en qui je crois alors « Je sais »; et en même temps « Je m’incline », c’est le nom de l’album et ce n’est pas anodin, alors je le choisi aussi! Dieu n’est pas compliqué, il est proche de nous, il suffit d’ouvrir la bouche pour lui parler et d’ouvrir nos oreilles pour l’écouter, c’est tout simple et il ne faut pas l’oublier…
Un album, un vidéo-clip aussi (à visionner ici), « Je m’incline » permet à Thomas BLANC de dévoiler ici un coeur d’adorateur ouvert sur le monde qui l’entoure, de s’allier à des valeurs sûres comme Chris MILES et Andréanne LAFLEUR, et d’avoir pu dernièrement rayonner lors de l’édition Protestants en Fête à Paris Bercy, devant plus de 15 000 spectateurs.
Pour écouter des extraits et/ou acheter cet album, direction arkprod.net