L’invité du jour — Hébergements : où part-on cet été, et à quel prix ? Avec Simon Bernès

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L'invité du jour — Hébergements : où part-on cet été, et à quel prix ? Avec Simon Bernès
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L’été approche, et avec lui, la grande question : où partir en vacances ? Malgré les tensions économiques, les locations saisonnières restent très prisées, notamment en France. Simon Bernès, Directeur France chez Holidu, analyse pour nous les grandes tendances observées en 2025. L’attrait des destinations françaises reste fort, et cette année, certaines régions se démarquent en tête des recherches des vacanciers en raison de leur popularité et de leurs atouts touristiques.

Aujourd’hui, les régions les plus prisées en France sont l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie. Leur attractivité repose sur la nature, le climat, la mer, la montagne, ainsi que sur la richesse du patrimoine et de la culture.

Soixante-dix-neuf pour cent des hôtes prévoient une hausse des réservations pour l’été 2025, portés par un optimisme persistant malgré un contexte économique incertain.

Le marché français du tourisme fonctionne très bien de manière générale, avec une majorité de réservations effectuées par des voyageurs français eux-mêmes. Cette tendance, qui s’accentue d’année en année, profite particulièrement aux professionnels du secteur, notamment pendant les vacances scolaires et estivales.

Les prix en France demeurent plus modérés qu’en Espagne ou en Italie, une relative stabilité qui s’explique par plusieurs facteurs et laisse entrevoir une évolution maîtrisée.

On observe souvent une baisse progressive des tarifs à l’approche de la haute saison, car de nombreux hôtes appliquent des remises de dernière minute pour capter la demande croissante. Malgré cette tendance, le panier moyen reste conséquent pour les Français, bien qu’il demeure inférieur à celui pratiqué dans d’autres pays européens.

Il peut être tentant d’attendre la dernière minute pour réserver ses vacances, notamment dans des zones rurales moins touristiques où l’offre reste accessible. En revanche, pour les destinations très prisées, comme la mer ou la montagne, la forte demande limite fortement les options disponibles en dernière minute.

Partir en vacances cet été risque de coûter un peu plus cher : de nombreux propriétaires ont déjà augmenté leurs prix, à cause de l’inflation et des charges qui grimpent. De plus en plus de propriétaires revoient leurs tarifs à la hausse.

En début d’année, quarante et un pour cent des hôtes envisagent d’augmenter leurs prix, principalement pour compenser la hausse des charges, mais aussi parce que beaucoup profitent de la basse saison pour rénover et moderniser leurs logements, ce qui peut justifier une hausse tarifaire. Cette augmentation, souvent autour de 10 % au départ, tend cependant à diminuer au fil de la saison à mesure que les réservations de dernière minute se rapprochent, et reste globalement limitée.

En moyenne, les hausses restent raisonnables, mais les vacanciers font plus attention à leur budget. Face à ces hausses, les vacanciers adoptent de nouvelles façons de partir en vacances sans se ruiner.

La plupart des vacanciers restent attentifs à leur budget vacances, notamment en raison du contexte économique, ce qui se traduit par des séjours plus courts et une forte recherche de réductions. Malgré des tarifs parfois en hausse, la demande reste soutenue, avec une augmentation notable des réservations dès qu’une offre spéciale est proposée par les propriétaires.

Face à des vacanciers qui réduisent la durée de leur séjour ou recherchent des offres spéciales, les hôtes adaptent leur offre pour répondre à cette demande tout en préservant leur rentabilité.

Pour attirer un maximum de clients, les hôtes peuvent proposer des tarifs et des conditions d’annulation flexibles, afin de leur offrir la liberté de changer d’avis facilement. Ils peuvent également ajuster régulièrement leurs prix en fonction de la demande tout au long de l’année pour optimiser les réservations.