Grain de sel ou grain de poivre du 23 avril 2020 – Anne-Sixtine Perardel – Les petites et grandes blessures du confinement
Le confinement est parfois source de joie et de retrouvailles, dans 85% des cas selon une étude. Hélas, il peut aussi être source de facteurs aggravants face à certaines problématiques comme l’inceste, les abus sexuels, la maltraitance, ou encore les violences conjugales. Les appels au 119 sont en hausse de 89 % par rapport à avril 2019.
Que pouvons nous faire face à cela ? Nous devons être préventifs et signaler la situation si nous remarquons quelque chose. Osons appeler le 119.
Après le confinement, ce sont surtout les professeurs ou éducateurs qui détecteront les blessures, ce sont celles et ceux qui passeront du temps avec les enfants qui pourront être plus attentifs au comportement de certains élèves.
Pour Anne-Sixtine Perardel, il y a deux catégories de blessures durant ce confinement :
-Les grandes blessures : l’inceste, les abus sexuels, la maltraitance, les violences conjugales…
Les petites blessures : les petites méchancetés, les indélicatesses, les remarques négatives…
Nos relations peuvent se détériorer en cette période mais selon Anne-Sixtine Perardel, nous pouvons faire des choses pour améliorer cela en rendant service, en communiquant autrement par exemple.
Nos relatons peuvent et doivent être plus forte en sortant de ce confinement.