Semez pour la Grande Moisson !
La collecte de fonds de fin d’année se poursuit jusqu’au 31 décembre… !
Devenez partenaire et atteignons ensemble l’objectif de 350 000€ !
Comment ? C’est très simple. Activez votre générosité de manière 100% sécurisée en ligne. (Chaque don effectué donne droit à un reçu fiscal.)
Je fais un don impactant maintenant !
Travailler dur…
Deux mots que les fans n’associent pas souvent avec la musique chrétienne actuelle. Après tout, les artistes sont supposés monter sur scène et produire un spectacle sans effort, sans accroc, spontané – sans parler de l’importance de l’aspect spirituel. Mais en réalité, rien de bon n’arrive par accident. Il faut au contraire le dur labeur de musiciens talentueux. Et lorsque ce travail est associé à l’application, la détermination, l’attention au détail et la décision consciente d’attribuer tout le crédit à leur Créateur… le résultat est encore meilleur.
Pour Salvador, le groupe de jam basé à Nashville, tout a commencé sous le soleil écrasant du Texas. Ils n’avaient pas peur de prendre la route, et accordaient une importance toute particulière à la collégialité dans l’élaboration de leurs créations. Les onze chansons de leur sixième album studio, Aware, démontrent les vertus de leur éthique du travail par cette production composée de nouvelles expressions de louange qui sont à la fois culturellement appropriées, originales, et qui paraissent effectivement faciles, lisses et spontanées. Pourtant cette fois-ci, Nic Gonzales, le leader du groupe et principal compositeur, s’est rendu compte que la qualité était plus difficile que jamais à atteindre.
« J’ai toujours travaillé dur, et n’ai jamais rechigné au travail », explique Nic. « Mon père était du genre à retrousser ses manches. J’ai hérité cela de lui. C’est l’approche que j’ai adoptée pour nos cinq premiers albums. Mais pour Aware, je pense que Dieu est vraiment intervenu dans ma vie de façon différente. Cette fois-ci, je me suis beaucoup plus appuyé sur Christ. J’avais une nouvelle femme et nous nous préparions à avoir un bébé… je ne pouvais pas me permettre de m’isoler 20 heures par jour pour travailler. »
« En fait, je disposais environ du huitième du temps que j’allouais généralement à la composition. Je ne savais pas quoi faire. Ma maman me disait toujours : ‘Si tu prends du temps pour Dieu, Il te donnera davantage de temps’. Je sais que c’est biblique, mais je ne l’avais encore jamais expérimenté moi-même auparavant. »
Plutôt donc que de passer en mode ‘compositeur’, Nic s’est tranquillement assis dans son studio en face d’une page blanche. « Je me rappelle m’être dit : ‘si j’adopte la même approche qu’habituellement, j’aurai les mêmes résultats, ce que je ne veux pas’. C’est dans le silence que je me suis rendu compte de ce qu’il me manquait dans ma recherche de résultats. C’était la tranquillité. Je ne permettais pas à Dieu d’être ce qu’Il est en moi. »
Pendant l’heure qui suivit, Nic écrivit ; pas des chansons, mais des pensées, des idées, des concepts. Quand vint le moment de produire les chansons avec ses coauteurs, Nic s’aperçut que les conseils de sa mère étaient judicieux. « Chaque matin, j’écrivais avec un coauteur différent, et tout venait en un éclair. C’était comme si le temps s’arrêtait. On commençait à 10 heures du matin, et on avait terminé à 13 heures. Je pouvais alors rentrer chez moi. Jamais auparavant ça ne m’était arrivé ! »
La vision du groupe vis-à-vis de la composition évolue peut-être, mais certaines choses restent inamovibles : leur dévotion personnelle à Dieu et leur implication dans leurs performances en public. Leur talent d’improvisation permet au groupe de produire des spectacles plein d’émotion et d’énergie, conjointement à des cœurs d’adorateurs et une insistance à mettre Dieu au premier plan plutôt qu’eux-mêmes. Le public est conquis.
« Salvador est un groupe de jam en évolution permanente », explique Nic. « Chaque spectacle est différent. On ne prévoit jamais la liste des chansons qu’on va jouer à l’avance. En fait, pendant une chanson, on ne sait même pas laquelle on va jouer ensuite. Quelqu’un improvise une transition, et on est repartis ! Quand vous pouvez faire ça, c’est magique. »
Salvador est un amalgame de talents de diverses origines. Le batteur, Ben Cordonero, vient du Nicaragua et a vécu un temps à Miami. Le pianiste, Chris Bevins, est originaire de Nashville. Josh Gonzales, le bassiste, habite Austin, et Nic a déménagé à Music City après son mariage l’an dernier avec la superstar Jaci Velasquez.