Anaïs Sorce nous propose une nouvelle revue de presse

Temps de lecture : 3 minutes
L’invité de PHARE FM
L’invité de PHARE FM
Anaïs Sorce nous propose une nouvelle revue de presse
Loading
/

PHARE FM : Il arrive que la foi soit un poids plutôt qu’une espérance : quand il y a abus spirituels.

Anaïs : Réforme a rencontré le pasteur et psychothérapeute Jacques Poujol, formateur en relation d’aide pour qui on « parle d’abus spirituels lorsqu’une personne, dans le cadre d’une Église, d’une paroisse ou d’une association religieuse, profite de sa position d’autorité pour dominer une autre personne et la rendre dépendante au nom de Dieu ».

Des manipulateurs qui peuvent « sévir dans tous les milieux, dans tous les types de relations » selon Aleteia qui donne des conseils pour repérer les pervers narcissiques.

Face à ces dangers, la France annonce un projet de loi contre les séparatismes, autrefois appelés « communautarisme, fondamentalisme ou sectarisme » pour La Vie.

« Les dérives sectaires concernent aujourd’hui en France 500 000 personnes » d’après Le Nouveau Messager cité par Regardsprotestants.

Mais La Vie appelle à la vigilance quant à « l’usage qui pourrait être fait d’une charte de valeurs aux contours encore flous, notamment concernant la liberté de conscience ».

 

PHARE FM : Cette liberté de conscience qui conduit aussi à la liberté de blasphémer.

Anaïs : Alors que le procès des attentats de Paris se poursuit, cette liberté d’expression irrite un auteur sur Aleteia pour qui « quand les croyants ont souvent le seul droit de se taire, les blasphémateurs ont toutes les libertés ».

Mais cette « liberté de blasphémer n’est en aucun cas ce que revendiquaient les journalistes athées de Charlie Hebdo » estime-t-il car pour blasphémer, il faut croire. 

Pourtant, pour Pascal Portoukalian sur Info Chrétienne, « ce qu’ils faisaient n’était pas guidé par la volonté de paix, d’amour mais de division, d’accusation, de moquerie et de blessure ».

De ce procès, les familles attendent peu d’après un avocat sur Témoignage Chrétien mais il pourrait être celui « des fractures françaises », « les grands procès servent de catharsis ».

Pour certains, il est l’occasion de raconter « leur mal-être perdurant, leurs nuits écourtées, leur stress post-traumatique de personnes qui ont cru mourir » écrit La Croix.

Mais Le Pèlerin a rencontré un rescapé du massacre de Charlie Hebdo qui a choisi de ne pas assister à ce procès car « les responsables de cette tuerie ne [l]’intéressent pas. C’étaient des agents d’une idéologie meurtrière qui souhaite liquider des valeurs sur lesquelles repose notre société démocratique, parmi lesquelles la liberté d’expression ».

 

PHARE FM : Et de liberté il est beaucoup question cette semaine. Peut-on avoir la liberté de mourir quand nous le souhaitons ?

Anaïs : Alain Cocq, atteint d’une maladie dégénérative, a demandé à être euthanasié, sans succès.

Alors il a souhaité « diffuser en direct son agonie sur les réseaux sociaux » rappelle La Vie.

Pourtant, c’est lui qui a refusé « les soins palliatifs » et, si « son choix est respectable, il ne saurait contraindre la société », surtout qu’il a finalement renoncé à mourir, un « revirement loin d’être exceptionnel » confirment les spécialistes de soins palliatifs dans La Croix

Pour La Vie, ce « ferme » refus « de conférer à quelque personne que ce soit le droit de donner la mort à une autre » est un « ultime geste d’amour envers les plus faibles ».

Des plus faibles comme les enfants trisomiques, mis à l’honneur dans le téléfilm “Apprendre à t’aimer” qui « a touché presque 4 millions de téléspectateurs » selon Aleteia.

Pour Famille Chrétienne, « sans jamais donner de leçons, le film donne de précieuses pistes aux parents dont l’enfant est touché par le handicap ».

Un film plus que jamais utile à l’heure où « 96% des enfants porteurs de trisomie 21 sont avortés » d’après le Comité Protestant pour la Dignité Humaine repris par Info Chrétienne.