L’invité du weekend — Orawa, une agence de production témoin au service du bien commun, avec Damien Boyer

Agence de réalisation et de production vidéo, photographie, 3D, animation graphique et graphisme, Orawa propose, en particulier au fil des saisons, des sorties documentaires au cinéma et des émissions télé avec reportage immersifs. Lumière sur cette entreprise basée à Valence avec son fondateur-réalisateur, Damien Boyer…
Nous sommes la première société de production française pour la télé et le cinéma qui produit des œuvres qui parlent de la foi pour le grand public.
Parler des valeurs véhiculées par la Bible est une expertise acquise depuis 15 ans. Dans le catalogue de cette société : une multiplicité de produits différents, à la fois commandés par des tiers, et des réalisations propres. Mais in fine, la distinction entre foi et religion prime, appuyée par des témoins singuliers.
En Occident, tout le monde est en recherche, en quête de sens. Les médias pensent qu’il vaut mieux éviter ces sujets, pourtant, nos films se hissent en top list, avec même les meilleurs documentaires notés au cinéma.
Nous nous sommes rendu compte que beaucoup de personnes sont intéressées par Dieu, ou même par le fait de parler de la personne de Jésus. En revanche, l’Église rebute, dans le sens où elle a en général un témoignage assez négatif auprès du public.
Sous les projecteurs depuis plusieurs épisodes, « Ma foi », proposé par Présence Protestante sur France 2, comprend micro-trottoir, échange avec un grand témoin et reportage, « Ma foi en pleine nature », toujours autour d’une thématique propre.
Les enjeux sont ceux de l’audience. Entre le hertzien et le replay, on a quasiment 300 000 personnes qui bénéficient de ces programmes à la télévision. Nous avons cette chance de pouvoir produire une émission tous les premiers dimanches du mois, qui donne un regard un peu nouveau sur ce Jésus, ce Dieu. Si on Lui parlait, quel genre de relation peut-on avoir avec Lui ? À travers des témoignages simples, de passionnés de la nature et de profils complètement différents, nous retrouvons ce dénominateur commun qui produit l’effet « Waouh, Dieu a changé leur vie ! ».
Un projet tient particulièrement à cœur aux équipes d’Orawa, « Anesthesia », ou comment aborder le sujet brûlant d’actualité de l’euthanasie et du suicide assisté. S’interroger sur ce sujet est d’une importance presque capitale, tout comme en parler, pour Damien Boyer.
On parle de la mort, on parle de la vie. Et on parle de la loi. Quand le légal vient se préoccuper de sujets si importants, alors il faut qu’on soit tous très d’accord avec ce qu’on va choisir. Parce que cette loi-là, elle est vraiment nouvelle. Je veux dire qu’on va se donner la possibilité de tuer. Il y a eu beaucoup de détours autour de ce sujet. En fait, on va pouvoir tuer. On va pouvoir donner la mort à. On peut parler comme on veut, on peut dire « une aide à mourir » , « suicide assisté », mais c’est très grave. Une loi ne suffit pas, même si la loi passe, cela ne suffira pas pour consoler les uns et les autres, pour effacer ces culpabilités qu’il peut y avoir dans les familles.
On va être ceux qui se posent vraiment la question, être des veilleurs et donner la parole à des gens qui sont pro-euthanasie et à des gens qui disent « non, il y a autre chose de possible ». Peut-être qu’accompagner la mort, c’est d’abord se rappeler qu’il vaut mieux accompagner la vie. On est en train de faire une levée de fonds pour donner les capacités financières à ce film d’avoir un fort impact, d’aller chercher des histoires, d’abord en France, puis, dans un second temps au Canada, en Belgique, aller voir les pays qui ont déjà voté ces lois et ce que ça donne vraiment. C’est une urgence d’intervenir, de ne pas laisser passer ça comme ça et d’aller raconter les vraies histoires.
Crédit photo : B. Coste.