C’est à lire — Promenade au musée, 25 tableaux pour apprendre à regarder l’art, avec Sophie Roubertie

« Promenade au musée — 25 tableaux pour apprendre à regarder l’art« , tel est le titre de l’album destiné au jeune public paru chez Mame Editions, illustré par Eléonore Della-Malva et écrit par Sophie Roubertie. Journaliste culturelle de métier, elle se passionne très vite pour l’art et sa transmission à travers différentes formations et conférences.
Je trouve qu’il est important de donner aux enfants. Le meilleur de notre milieu culturel se trouve au musée. Nous avons tellement de choses à leur montrer. Les parents ou les éducateurs ne savent pas toujours par où commencer avec l’art. J’ai voulu leur donner des pistes de réflexion pour savoir comment regarder un tableau.
Ici, nous retrouvons de grands classiques, comme « Le radeau de la méduse », « La vierge à l’enfant avec le petit Saint Jean Baptiste », « Bal du moulin de la galette », « Sacre de l’empereur Napoléon et couronnement de l’impératrice Joséphine », et bien évidemment, « La Joconde ».
Effectivement, je n’ai presque que des œuvres remarquables qu’on peut facilement trouver, qu’on voit souvent dans les livres scolaires, en particulier.
Une enquête réalisée en 2021 dans 62 établissements culturels nationaux révèle que 30% des visites muséales s’effectuent en famille, soit 10% de plus qu’une décennie plus tôt. Cette expérience de découverte, d’émerveillement et d’interrogation du monde dans le cadre familial n’est pas anecdotique. Pour autant, la démarche peut être accompagnée.
Avant d’être des yeux critiques, ce sont des yeux qui s’émerveillent. S’émerveiller du travail des artistes, s’émerveiller de toutes ces représentations, les paysages, les personnages, les liens entre eux. Et nous avons tellement de choses à leur montrer. En fait, nous pouvons vraiment, très jeune, former leur regard.
À chaque tableau sa reproduction sur une page, complétée d’éléments d’analyse abordables dès 5 ans sur la page d’à côté, utiles pour les lecteurs, quel que soit leur âge.
Finalement, le texte que je mets, c’est ce que l’on voit, l’œuvre parle par elle-même. Je n’invente rien et je ne cherche pas à faire des spécialistes, que je ne suis pas moi-même d’ailleurs. Leur donner simplement à regarder, à voir devant la beauté de ces œuvres, devant leur caractère exceptionnel.
Sophie Roubertie rendra mi-avril les épreuves d’un nouveau livre à découvrir prochainement en librairie…